Le ver de terre trouve sa place dans chaque jardin, dans chaque champ. Il est l’auxiliaire assidu qui travailleurs, ne demande rien et creuse ses sillons sans bruit. Les scientifiques ont calculé que les vers de terre effectuent chaque année un travail d’une valeur de 250 milliards d’euros sur les surfaces agricoles utiles de la planète. Un facteur économique énorme qu’il convient de soigner et d’entretenir, du moins de préserver.
Le ver de terre – un hôte bienvenu au jardin
En France, il existe une centaine d’espèces de ver de terre, et dans le monde entier, on en compte même plus de 3 000. Parmi les spécimens les plus connus dans notre pays, on trouve le ver de terre commun et le ver de fumier.
Le premier atteint une longueur de 12 à 30 cm. Il se présente avec une extrémité avant rougeâtre et une partie arrière pâle. Il vit dans les jardins, les prairies et les vergers. Ses galeries atteignent jusqu’à trois mètres de profondeur.
Le ver de fumier, également appelé ver de compost, est un peu plus petit et mesure entre 4 et 14 cm. Ce ver rougeâtre porte des anneaux jaunâtres autour du corps. Il se sent particulièrement bien dans le tas de compost. Son appétit insatiable et sa digestion active permettent de transformer les déchets de cuisine en terreau fertile. Dans son travail quotidien dans le sous-sol, le ver peut déplacer 50 à 60 fois son poids. Ainsi, les vers de terre comptent parmi les animaux les plus puissants au monde par rapport à leur taille.
Une fertilisation durable sans utilisation de produits chimiques
De manière générale, la durabilité passe par une utilisation responsable des ressources naturelles et une préservation de la capacité de régénération naturelle. L’entretien durable du sol consiste à renoncer totalement à l’utilisation d’engrais chimiques.
Le travail du sol du jardin et la fertilisation des plantes sont pris en charge par nos assistants assidus.
Ceux-ci creusent inlassablement le sol du jardin, compostent les vieilles feuilles et les restes de plantes. Ils fournissent un excellent engrais grâce à ce qu’ils laissent derrière eux. Grâce à la multitude de galeries creusées par les vers de terre, le sol est très bien aéré et bien meuble.
Il absorbe beaucoup mieux l’humidité et s’imprègne comme une éponge, sans que l’humidité ne s’accumule et ne nuise aux racines des plantes. En même temps, les nutriments sont toujours transportés du bas vers le haut grâce à l’activité des vers. Les racines des plantes se sentent particulièrement bien dans un sol meuble et absorbent l’engrais des vers avec reconnaissance.
Les vers de terre ont un appétit insatiable.
Le ver de terre se nourrit presque continuellement. Son menu se compose de feuilles, de parties de plantes mortes et de micro-organismes. Chaque jour, il absorbe environ la moitié de son propre poids en nourriture. Les vers de terre ne consomment que des parties de plantes mortes et ne s’attaquent jamais aux plantes vivantes.
Les excréments des vers de terre sont le meilleur engrais pour vos plantes. Il fournit aux racines tous les éléments nutritifs dont elles ont besoin sans leur nuire. Les engrais chimiques, en revanche, peuvent provoquer des dégâts en cas de surdosage et polluent en outre la nappe phréatique.
Les vers de terre sont donc une solution écologique pour fournir les nutriments nécessaires à votre jardin. La température de confort pour les vers de terre se situe entre 10 et 15 degrés Celsius environ. Si le sol est trop sec en été ou trop froid en hiver, les petits vers se retirent profondément dans la terre.
Acteur majeur d’un écosystème
Le ver de terre est également un aliment de base pour les animaux. Au printemps, les hérissons, les merles et les blaireaux se nourrissent, eux et leur progéniture, exclusivement de vers de terre. Avec 20 % de protéines et 8 % de graisse, ils sont riches en substances vitales et faciles à attraper. Ainsi, la survie d’autres espèces animales dépend également du ver de terre. Ils participent à la création d’un écosystème sous les prairies et les champs.
Cela signifie que plus les vers de terre sont nombreux à creuser le sol, plus la terre arable est productive.
Mythe
Parmi les mythes, on trouve l’affirmation selon laquelle on peut aussi diviser les vers de terre. Certes, un ver survit souvent à de telles blessures causées par des bêches ou d’autres outils, mais alors seulement la partie avant. La partie arrière meurt toujours. D’ailleurs, le ver blessé doit d’abord se rétablir et former de nouveaux segments de corps. Cela n’est pas toujours couronné de succès.